Santa-Marta contraste avec sa voisine Taganga. L’une est une ville, l’autre est un village. Toutes deux sont touristiques mais les individus qu’on y croise se ressemblent peu. Ils sont plutôt locaux ou plutôt hippies. En bref, à quelques kilomètres l’une de l’autre se trouvent deux destinations de mon parcours en Colombie : Santa-Marta et Taganga, les contraires. Il y en a une que j’ai plus aimée que l’autre… La suite dans l’article.

 

Santa-Marta

A Santa-Marta le gris de grands complexes immobiliers côtoie le bleu de la mer des Caraïbes. A mes yeux, c’est une destination qui a peu de charme. J’imagine les Colombiens ayant un appartement sur place y aller régulièrement pour profiter de la mer et passer du temps ailleurs que dans leur train-train quotidien. Dans ce cas, c’est chouette. Mais pour quelqu’un qui a traversé l’océan et qui a dépensé (presque) toutes ses économies pour voyager, le lieu n’a que peu d’intérêt.

C’est un endroit sympa où passer du temps sur la plage. Malheureusement, je ne suis pas du tout une fan du « cul cul plage ». Par contre, je dois bien avouer que l’ambiance en soirée y est magique. Les personnes se regroupent en cercles, payent des musiciens pour animer leur nuit avec quelques notes et dansent au son du güira.

Santa-Marta est aussi le lieu où acheter un mochilla wayuu. J’y ai acheté le mien directement à un natif sans devoir passer par un intermédiaire. Où ? Dans la rue, à l’ombre d’un bâtiment situé au croisement de la Calle 14 et de la Carrerra 2 – A côté du parc Simon Bolívar.

Port de Santa Marta Colombie

Port et plage de Santa Marta Colombie

Street art graffiti football Santa Marta Colombie

Ile au large de Santa Marta Colombie

 

Taganga

Non loin de Santa-Marta se trouve Taganga, un petit village de pêcheur. J’ai beaucoup aimé l’ambiance qui y règne. Je n’y ai passé que quelques heures en soirée mais j’ai apprécié l’expérience. Avant le coucher du soleil, les pêcheurs rentrent au village et décorent la mer de leurs bateaux.

En certains aspects, ce village m’a fait penser au livre « La Plage » d’Alex Garland : non pour les plages ou sa situation mais pour les jeunes en recherche de liberté qui y vivent. De nombreux « hippies » s’y retrouvent et vendent leurs créations.

Le village se situe à environ 10 minutes en taxi du centre de Santa-Marta (place Bolivar).

Finalement, pour ces deux destinations, c’est ce qu’il s’y passe pendant et après le coucher du soleil qui m’a le plus touché. Comme vous l’avez compris, c’est Taganga que j’ai préféré.

Bâteau de pêche à Taganga Colombie

Plage de Taganga Colombie

Port de Taganga Colombie

 

La pauvreté

Dans mes articles sur la Colombie, je la dépeins comme étant un pays magnifique qui offre la chaleur de ses habitants et de superbes paysages… C’est vrai. Il ne faut cependant pas oublier la vie au quotidien des Colombiennes et Colombiens.

J’ai été interpellée par la pauvreté qui règne dans certains endroits, principalement lors du trajet en bus entre Carthagène et Santa-Marta et dans des quartiers de Bogotá. Que ce soient les personnes qui vivent dans les comunas, les enfants qui jouent dans les déchets, les sans-abris, les malades, etc., il faut être conscient de ces réalités. Une large partie des habitants de ce pays vit dans la pauvreté et dans la peur (des violences ou du manque de soins, du manque d’argent, d’un avenir incertain ou tout ça à la fois). Là où j’étais, j’ai vécu avec la classe « moyenne supérieure » et il aurait été facile que je ferme les yeux. En tant que touriste, il était aussi important que je me rende compte des réalités du pays qui m’accueillait.

Malgré ça, n’oublions pas que la situation en Colombie est bien meilleure aujourd’hui qu’il y a 20 ans. Pourtant elle souffre encore de ses vieux démons et de nombreux préjugés. En la visitant, soyez simplement conscient de ce qu’il s’y passe de négatif ET de positif. Ce pays magnifique vaut vraiment la peine d’être visité pour la chaleur de ses habitants et pour ses superbes paysages !

 

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Des villes voisines et contraires dont l’une vous a charmé, vous en avez un exemple ?

2 Commentaires

  1. Dommage pour la pauvreté… Mais je pense que c’est un pays à voir quand même au moins une fois dans sa vie. J’espère y passer un de ces 4 !

    • Oui clairement, c’est à voir! Je trouvais « injuste » de ne pas parler de la pauvreté dans mes articles alors que ça pue la corruption là-bas. Donc j’ai voulu faire une petite note pour montrer que tout n’y est pas rose et merveilleux!

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